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Service presse | À l’aube du déluge (Équivalens #1) par Valentin Auwercx

« Elle était encore trop petite, trop innocente, pour comprendre que la différence dérangeait l’ordinaire ; que telle la pépite d’or perdue dans la pierre, la singularité faisait la splendeur. C’était une réalité immuable. Les misérables jalousaient les fortunés, qu’ils soient de corps, de cœur, ou de biens. »

Valentin Auwercx • Autoédition • Fantasy • 450 pages

Synopsis

Les 7 Visages se préparent à accueillir un nouveau fléau : le Déluge, une arme naturelle créée par le monde pour se débarrasser des Hommes. Mais alors que la menace se profile, un monstre s’échappe de sa prison, un autre est libéré, et des serments sont brisés. Au sein des ténèbres, nombreux sont les rois et héritiers désireux de briller, quitte à rompre la loi fondamentale de l’Equivalens…

Mon avis

Tout d’abord, je voudrais remercier l’auteur de m’avoir proposé son premier tome en service presse sur la plateforme Simplement Pro. Le synopsis me semblait très intriguant et j’ai donc accepté d’en faire la lecture. Et je suis plutôt contente de l’avoir faite puisque j’y ai découvert un univers d’une très grande qualité. En effet, l’univers est d’une grande originalité. Je ne pense pas avoir lu, jusqu’à ce jour, un univers similaire et j’en suis plutôt satisfaite. Entre les hommes qui sont divisés en 7 contrés dirigés par un « visage » et protégé par un « instinct », on y découvre également la Citadelle qui sert à superviser la vie sur les deux continents (l’estien et l’ouestien), mais également des deux-faces, des hommes ou femmes portant en eux un des inhérences (pouvoir) de l’Ananké. Dit comme cela, ça peut vous sembler beaucoup et ça me le semblait aussi lorsque j’ai lu les premiers chapitres. Je me sentais perdue, je ne comprenais pas les termes, mais j’ai persisté dans ma lecture et j’ai finalement compris ce qui en était. C’est que l’Equivalens est un univers ou on apprend son fonctionnement au fur et à mesure que l’histoire avance et surtout en regardant le contexte. Parce qu’il y a un vocabulaire propre à ce monde qu’on fini bien assez vite par assimiler. Malgré tout, j’aurais bien pris un glossaire à la fin. Je me considère comme une lectrice perspicace, mais ce n’est probablement pas le cas de tout le monde et je pense qu’une trop grande quantité de nouveaux termes peu expliqués pourrait potentiellement faire fuir certains lecteurs. Au fil des pages on fini par comprendre les termes, mais ce n’est peut-être pas tout le monde qui pousserait leur lecture jusqu’à ce point-là. Un glossaire réglerait le problème.

Cela dit, il y a quelques moments ou je me sentais réellement perdue et ou certaines expressions me semblaient obscures. À ce jour, je ne sais toujours pas ce qu’est un regard en brindilles, mais étant donné que ça ne nuisait pas à ma compréhension de l’univers dans son ensemble, ça ne m’a pas plus dérangé que cela. Dans tous les cas, l’auteur sait manier les mots et la langue de Molière et c’était un réel plaisir que de tourner les pages de ce roman. Le français n’est pas la seule chose qui est jolie et bien fait dans ce livre ! Les cartes également ! Au début du roman, on découvre deux cartes joliment fait qui représentent les deux continents de l’Ananké avec sa division entre 7 contrées et le placement des villes importantes. Je les ai trouvé très utile pour bien visualiser le voyage des divers personnages.

Et que dire des personnages ! Je les ai trouvé riches et originaux. On est loin du cliché du genre et ce fut un réel plaisir que de suivres les aventures de Mélibée, Jihen, Sirius et même Nubès. On a l’impression de suivre plusieurs trames en parallèles, mais tout fini par se rejoindre à un moment ou un autre et j’ai trouvé que le tout était vraiment très bien fait. Oui certains personnages restent mystérieux du début à la fin et j’ai sans doute oublié le nom de certains d’entre eux, mais le plus important, c’est que je me souvienne des personnages les plus importants. Et ceux-ci, je vous assure, qu’on se souvient très bien de leurs noms et de leurs actions. D’ailleurs on découvre l’univers en même temps que l’innocente Mélibée qui semble avoir été déposé dans ce monde sans mode d’emploi. J’ai adoré le personnage de Sirius et également celui de Mélibée. J’ai bien hâte de savoir ce que la suite de l’histoire réservera à cette dernière.

Ce livre est publié en autoédition et j’ai cru comprendre que ce n’était pas le premier de l’auteur. Ça se sent dans son écriture et dans le travail qu’il y a eu derrière ces lignes. On est loin d’un travail amateur et je pense sincèrement que cette série en vaut le détour. Moi en tout cas, il est certain que je lirai la suite lorsqu’elle sera disponible. Ce livre est tout récent, il est sorti depuis le 7 mars de cette année, mais je pense qu’il mérite une plus grande visibilité. J’ai vraiment apprécié le style d’écriture de l’auteur et il y a de fortes chances que je me tourne vers d’autres de ses publications pour découvrir les autres univers qu’il a créé.

Si vous êtes à la recherche d’un univers de fantasy riche qui évolue lentement mais surement, la série Equivalens est probablement pour vous.

Bonne lecture,
Kat

Note : 4 sur 5.
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3 commentaires sur “Service presse | À l’aube du déluge (Équivalens #1) par Valentin Auwercx

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