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Chronique | La cité fragmentée (Colizium #1) par G. Zeyd

« Terrée dans l’ombre de l’oubli, la lumière farouche n’attend qu’un éclair de rage pour foudroyer les mortes étoiles. »

G. Zeyd • Luzerne Rousse • Science-fiction • 294 pages

Synopsis

Alexane Méridas est convaincue qu’elle va triompher à la Bravade des promises, cette compétition brutale qui lui permettrait de devenir la fiancée du séduisant Tristan, héritier de ColiZium. Quand une autre lui arrache la victoire, son destin prend un tout autre chemin. Contre son gré, elle devient la promise du plus jeune fils des dirigeants de la cité. Sous cette mascarade se cache cependant une mission : Alexane doit protéger son futur mari d’une menace imminente. Pour ce faire, elle devra infiltrer la pire racaille de ColiZium.

Mon avis

Ce roman m’a tout de suite attiré de un à cause de l’auteur et de deux à cause du genre auquel il appartient. J’aime la science-fiction et j’avais vraiment aimé la plume de G. Zeyd dans les deux premiers tomes de la série L’empire de verre ainsi que dans son feuilleton des pousses Al/ter Ego. J’étais donc particulièrement curieuse de découvrir ce nouvel univers dont la couverture du roman est assez impressionnante. Je trouve que Colizium est un savant mélange entre Hunger Games, La Sélection et Les chroniques lunaires. Plusieurs éléments différents m’ont rappelés ces trois séries de YA que j’avais adoré à l’époque et je me suis laissée prendre au jeu. L’univers créé par G. Zeyd pour sa série Colizium est donc intriguant et mystérieux à la fois et je suis certaine qu’il en reste encore beaucoup à découvrir.

Le personnage d’Alexane Médinas est très intéressant, notamment grâce à sa condition de cyborg, mais également grâce à la très grande confiance qu’elle a en ces capacités. Par contre, elle ne connait pas tellement ses origines et nous non plus. Nous découvrons le tout au même moment qu’elle alors que sa route croise celle de gens qui peut-être, ou pas, l’aider là-dedans. Au début du roman, on rencontre une Alexane qui se précipite dans l’arène pour devenir la promise de l’alpha progressif, celui qui prendra la place du tsar et qui dirigera la cité fragmentée. Cette compétition était intéressante puisqu’elle ne prend pas fin une fois le combat final terminé… mais bien trois ans après la fin de celui-ci. La gagnante doit donc réussir à conserver sa place de promise alors que des jeunes femmes peuvent la défier pendant trois longues années. C’est un concept intéressant… et assez brutal. Après sa défaite, Alexane se voit offrir une position qu’elle ne peut refuser et c’est la porte d’entrée vers les secrets de la maison-mère.

Mais Alexane joue sur plusieurs tableaux et tout comme elle, on ne sait pas trop qui peut être une personne de confiance ou non. Tout ce qu’on sait, c’est ce qu’Alexane sait et c’est très peu en réalité. J’ai été rapidement embarqué dans le mystère de cette maison, de cette ville et de ses origines. On ne sait pas encore ce qui a précipité la création de la cité fragmentée hormis qu’une maladie aurait décimé la terre et que ses militaires et les antiquaires qui peuvent y poser les pieds sont voués au secret. Mais justement, si ce n’était pas louche, il n’y aurait pas de secret à y avoir non ? Je suis donc plutôt curieuse de découvrir la suite dans laquelle j’espère on retrouvera des informations quant à l’origine de cet univers.

Pour ce qui est des intérêts amoureux d’Alexane… c’est un peu flou. On sait qui elle aime, mais ce n’est pas le seul jeune homme qu’elle côtoie. Liam est mystérieux et plus dangereux qu’il n’en a l’air et Swypht est terriblement intriguant. Je me demande vraiment comment cela évoluera dans la suite et vers qui son intérêt se tournera.

En somme, c’est un premier tome prometteur pour une série de science-fiction que je trouve bien intéressante. Je l’ai peut-être trouvé un brin court, j’aurais peut-être aimé avoir une cinquantaine de page supplémentaire, mais je n’ai aucun doute que la suite sera tout aussi intéressante. Dans tous les cas, c’est un roman que j’ai lu plutôt rapidement, ce qui est bon signe.

Bonne lecture,
Kat

Note : 4 sur 5.
Pour se le procurer : Les libraires, Luzerne rousse

4 commentaires sur “Chronique | La cité fragmentée (Colizium #1) par G. Zeyd

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