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Service presse | Ross (Vice cachés #1) par Geneviève Boucher

« Elle doit accepter celui que tu es et si ce n’est pas le cas, elle s’éloignera elle-même. »

Geneviève Boucher • Luzerne Rousse • Romance • 416 pages

Synopsis

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C’est le nombre de jours où je suis parvenu à contenir la violence à l’intérieur de moi.
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C’est le nombre de secondes qu’il a suffi à Léane Tremblay pour tout faire basculer.
Cette rencontre imprévue menace mes convictions et les promesses que je me suis faites. Cette fille, avec son obsession de liberté, bouleverse ma raison.
Je suis coincé entre mon désir de la prendre sous mon aile, mes devoirs envers ma mère et Zoé, ainsi que mon envie de fuir.
En retournant dans mon village natal, j’étais loin de me douter que l’amour, celui-là même qui m’a plongé dans mes vices, m’attendait au tournant.

Mon avis

Geneviève Boucher. C’est le seul mot qu’il me faut pour que je décide de lire le roman. Ross est son tout nouveau roman. Un premier tome d’une série new adult cette fois-ci. On retrouve Alex Ross un jeune homme de 20 ans au prise avec une addiction. Mais attention, on ne retrouve pas la classique addiction à la drogue ou a l’alcool. Alex à le cœur plein de colère et cette colère se répercute en violence. Alex aime se battre et donner des râclés aux vauriens qui les méritent. Par contre, toute cette violence l’empoisonne et menace de briser l’équilibre qu’il avait enfin réussi à se bâtir. De l’autre côté, on retrouve Léane une jeune femme de 17 ans qui a été enfermé dans une bulle toute sa vie. Cependant, à l’aube de sa majorité, elle se meurt de s’émanciper au grand désespoir de ses parents qui ne sont pas prêt à laisser aller leur fragile petite fille. Évidemment la rencontre de Léane et de Alex viendra troubler l’équilibre de celui-ci et nourrira le besoin d’émancipation de la jeune femme.

J’ai bien aimé cette lecture. Ce n’est pas ma meilleure lecture parmi tous les romans/feuilletons publié par Geneviève, mais ça reste une lecture que j’ai apprécié et dont je suis très contente d’avoir fait la lecture. Et j’ai évidemment déjà hâte de lire la suite. Luzerne rousse inaugure donc leur toute nouvelle collection New Adult avec cette série et j’ai bien hâte de découvrir les prochaines publications de la collection.

Mais passons aux personnages voulez-vous ? Léane est une jeune femme douce et discrète qui a été surprotégée et laissée à l’écart toute sa vie. Ses parents l’ont toujours protégé contre tout et n’importe quoi allant même jusqu’à l’empêcher de vivre des expériences normales d’adolescente alors que son frère jumeau n’avait absolument aucune contrainte. On comprend bien vite la raison derrière tout ça et bien que je la comprenne totalement, je ne la cautionne pas. À plusieurs reprises tout au long de ma lecture, j’ai eu envie d’étamper les parents de Léane et de leur faire comprendre qu’ils courraient après leur propre malheur et qu’un jour leur envie maladive de protection allait se retourner contre eux. Parce qu’un enfant ne reste pas un enfant éternellement et qu’un jour celui-ci ne souhaite qu’une chose. Sa liberté. Et sans surprise, c’est ce que Léane souhaite le plus au monde. Tout au long de ma lecture, j’étais derrière elle et son rêve. Cela dit, je ne suis pas certaine que je me serais tournée vers le bad boy du village pour le faire. Même si je comprends totalement les raisons la poussant à le faire. Alex était en quelque sorte sa porte de sortie et il lui permettait de voir tout ce qu’elle manquait et tout ce qui était a sa portée si elle se révoltait un peu. J’ai d’ailleurs vraiment aimé la voir évoluer dans tout ça et de ternir tête à ses parents tout en respectant ses valeurs et ses aspirations. On passe d’une jeune femme qui ne souhaite pas décevoir ses parents à une femme qui tient son bout du bâton.

Passons maintenant à Alex. Alex est THE bad boy. Un beau brun ténébreux avec des tatouages qui a un volcan qui bouille à l’intérieur de lui. Il a un passé difficile qui le hante encore et ajoutons à cela qu’il vient d’un village ou les rumeurs se font aller. Rumeurs qui sont, pour la majorité, infondées. Mais Alex cache plusieurs secrets qui font en sorte qu’il n’est pas le méchant garçon que tout le monde croit. Et seul Léane semble intéressée à découvrir le tout. L’addiction d’Alex pour la violence est bien présente en début de roman et on le voit rapidement submergé par se besoin puissant de taper sur quelqu’un. Je vous rassure, cette violence ne se retourne JAMAIS envers sa mère ou Léane. Par contre, on le voit également combattre ce problème tout au long du roman et c’est tout à son honneur. Alex sait qu’il a un problème et tente par tous les moyens de combattre cette noirceur en lui. J’étais bien contente de le voir réussir, même si j’ai bien sur eu peur qu’il se perde en chemin ou qu’il blesse Léane sans le vouloir.

J’ai aimé leur romance, mais ce n’est pas mon type de romance préférée. Les romances impliquants un bad boy me plaisent, mais les bad boy ne m’attirent pas autant que pour d’autres lecteurs/lectrices. Ici on retrouve un bad boy avec une expérience de vie de 50 ans comme il le dit si bien et une jeune femme qui ne connait rien de la vie et qui se meurt de prendre son envol pour tout apprendre. Cette dualité est intéressante, mais c’est ce qui me plaît le moins parce qu’on retrouve souvent le même genre de pattern. Il est vrai cependant que la majorité des romances de bad boy que j’ai lu était dans la catégorie fantastique. Le fait que Ross soit un roman contemporain fait en sorte que son côté sombre est un peu différent puisqu’il y est lié à sa vie et son caractère et non pas parce que ça serait un vampire par exemple. Cela dit, j’ai lu Ross dans un moment ou j’étais particulièrement fatiguée donc il est très possible que ce soit simplement lié à cela. J’ai déjà remarqué par le passé que c’était quelque chose qui pouvait arriver dans des moments de grande fatigue.

Dans Ross, on retrouve l’écriture agréable de Geneviève Boucher. Style d’écriture que j’en vient à reconnaître notamment grâce à l’utilisation de surnoms entre les personnages. Dans Gemme on retrouvait le fameux « champion », cette fois-ci, on retrouve « ma petite lionne ». J’aime l’utilisation de ces surnoms même si parfois j’avais l’impression de le voir un peu trop souvent dans un même chapitre/page. Mais encore une fois, ça reste une préférence personnelle. Ça se peut très bien que ce genre de détails ne vous atteigne pas du tout et c’est bien correct comme ça aussi. Ce que j’aime du style d’écriture de Geneviève, c’est que ça se lit littéralement tout seul. D’ailleurs, elle arrive à faire planer le mystère sur l’identité de Zoé et sur le passé de Ross pendant un sacré bon moment. J’étais impatiente de connaître la vérité derrière tout ça donc je tournais les pages encore et encore pour y arriver.

Ce n’était peut-être pas ma publication préférée de l’auteure, mais vous comprendrez grâce ma chronique (si j’ai bien fait mon travail) que ça reste tout de même une lecture que j’ai apprécié. Geneviève Boucher est une auteure dont je lis tous les romans et ce n’est pas prêt de changer. D’ailleurs, j’attends la suite de Vice-Cachés, mais également la suite de ses autres séries avec impatience.

Avez-vous de ces auteurs qu’il vous est impossible de ne pas lire une de leur publication ?

Bonne lecture,
Kat

Note : 3 sur 5.
Pour se le procurer : Les libraires, Amazon et Luzerne Rousse. La prévente débute le 31 juillet 2021.


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